Le “Voyage à la rencontre des artisans” est terminé.

Le documentaire, réalisé suite au voyage, est consultable ci-dessous. Pensez seulement à monter le son de votre appareil.

Bon visionnage !









 

Le récit

L’actualité

France 3 Limousin nous a suivi le temps d’une journée, voici leurs reportage :

Mai 2009 //


Le temps des premiers regards


Avant de partir, il faut préparer le voyage.


Le commencement

Du fond à la forme

L’idée originelle : faire un voyage auprès des artisans pour créer un outil capable d’inviter à débattre tous les acteurs concernés par l’écoconstruction.


Au printemps 2009, dès le début de la mission, ces principes sont présentés, discutés et enrichis avec les techniciens du Pays Combraille en Marche, les membres du Conseil de développement et une grande partie des acteurs du monde de l’artisanat* du bâtiment.


Lors d’une journée de travail sous la forme de tables rondes à Gouzon en avril, puis lors de la journée de lancement à Chénérailles en mai, les objectifs et la méthodologie de l’action s’affinent. Au final, le voyage s’effectuera en mobylettes, à la rencontre d’une dizaine d’artisans aux situations géographiques et aux activités variées.


Les visites

D’une rencontre à l’autre

Le temps des premiers regards est aussi celui de la découverte du territoire durant une semaine au mois de juin à parcourir le Pays Combraille en Marche en tout sens. Une vingtaine d’artisans contactée au préalable est rencontrée lors d’entretiens individuels. Le projet est présenté, interrogé, enrichi avec chacun. Il s’agit de « prendre le pouls » de l’écoconstruction afin de préparer le questionnaire pour le voyage. 


* le lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics, l’association Bâti et Savoir-faire en Limousin, le centre d’éco-construction Hanneman, le Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement de la Creuse, la Maison de l’architecture de Limoges.

Juin 2009 //


Le temps de la préparation


L’itinéraire

D’un bout à l’autre du Pays

L’itinéraire du voyage se dessine. Sur une vingtaine de personnes rencontrées, seuls 12 sont sélectionnées. Ce choix vise une certaine diversité de corps de métiers et de situations géographiques. Une fois l’itinéraire fixé sur une carte, il faut à présent penser à la préparation technique et à l’organisation du voyage...


Les mobylettes

La tête dans le guidon

Pour se déplacer, au vu du relief et de la taille du Pays, marcher ou pédaler sont rapidement écartés. La solution retenue est le déplacement à mobylette afin de rester immerger dans les paysages tout en suscitant la curiosité et la sympathie des artisans. De leur côté, Alan Gentil et Laurent Tardieu, architectes du bureau baroque, imaginent et conçoivent une remorque faisant office d’atelier mobile. Cette dernière est tractée par une des deux mobylettes tandis que l’autre est équipée de sacoches latérales.


Le matériel

Tout superflu est écarté

Pour travailler, le matériel se compose d’un appareil-photo, d’une caméra, d’un enregistreur et de carnets de dessins... Pour la vie quotidienne, le nécessaire de camping est constitué de sacs de couchage, de tentes, d’équipements de pluie, d’ustensiles de cuisine etc. Pour les pannes éventuelles, une trousse de réparation contient outils et pièces détachées.


 



Juillet 2009 //


Le temps du voyage


Le départ

Vers le Pays Combraille en Marche

Samedi 28 juin 2009, le temps du départ est venu. Les mobylettes, la remorque et le matériel sont embarqués dans un camion pour un trajet de 453 kilomètres. Direction le musée de la mobylette, à Treignat, dans le département de l’Allier. Le lendemain matin, Sylvain Aubailly fait les dernières réparations et réglages sur les mobylettes. Le voyage peut enfin débuter.


Les visites

Un jour avec les artisans

Chaque artisan rencontré est suivi dans son travail quotidien et est interrogé au fur et à mesure de la journée. Les discussions, les sons des travaux sont enregistrés. Les artisans sur les chantiers sont photographiés, dessinés. Le soir, un entretien dans un lieu calme est enregistré afin de revenir plus précisément sur ce qui a été vu et entendu dans la journée. Au fil des rencontres, les questionnements se corroborent ou divergent. Petit à petit, les paroles, les expériences, les points de vue enrichissent la matière récoltée.


Les campements

Des nuits à la belle étoile

Le soir, la tente est montée dans le jardin des artisans. Le plus souvent, une invitation à partager le repas du soir est une occasion unique de poursuivre les discussions. 




 



Les trajets

D’une entreprise à une autre

La matinée est réservée à effectuer les distances séparant chaque artisan. Au gré des cheminements, les mobylettes facilitent les arrêts afin de dessiner ou photographier les paysages. Autant de prises de recul, de pauses pour ralentir le rythme du voyage, retranscrire les ressentis, les questionnements et croiser tous les témoignages recueillis.


Entre deux rencontres, il faut aussi se ravitailler en nourriture ou en carburant. A ces occasions, des rendez-vous réguliers sont fixés avec Delphine Bouamrame, technicienne du Pays Combraille en Marche pour lui transmettre les données photographiques et sonores afin de les sauvegarder.


Les débats

Une soirée à Saint-Loup

A mi-parcours, le samedi 4 juillet 2009, une rencontre-débat chez M. et Mme Verroust à Saint-Loup rassemble une vingtaine d’artisans, habitants et spécialistes de l’écoconstruction. Les échanges s’organisent autour de leur maison en travaux en s’attardant sur leurs difficultés pour s’approvisionner en matériaux écologiques, pour choisir  les matériaux les mieux adaptés à leur budget, ou encore pour effectuer les démarches administratives... Une bonne manière de conforter ou remettre en question les premiers constats issus de la première semaine de voyage.


Le retour

Vers les terres bordelaises

Samedi 12 juillet 2009, le voyage s’achève là où il avait débuté 300 kilomètres plus tôt à Treignat, au musée de la mobylette. Retour sur Bordeaux pour amorcer l’analyse et la synthèse de toutes ces rencontres, dessins, photographies, paroles et croquis afin de créer ce documentaire sonore et visuel.


Septembre - octobre 2009 //


Le temps de la synthèse


L’écoute

Des matériaux sonores

Dans l’intimité et le calme d’un bureau, les écouteurs sur les oreilles, le voyage est vécu une seconde fois au rythme des bandes sonores. Au fil des témoignages, des passages sont sélectionnés, réécoutés, supprimés... Petit à petit se dégagent des thématiques, des questionnements, des perspectives d’actions...


Certains bruits de chantiers sont conservés pour retranscrire l’ambiance sonore du voyage. Enfin, la musique du documentaire s’impose d’elle-même : au hasard d’une pause dans un village, un apprenti saxophoniste inconnu répète des morceaux de chansons célèbres.


Le visionnage

Des matériaux visuels

Après la sélection des sons débute le visionnage des photos et des dessins. Sont retenus ceux ayant la capacité à illustrer, le plus justement possible, les témoignages des artisans, les chantiers visités et les paysages traversés.


Le montage

Une construction sonore et visuelle

Le dernier temps est consacré à l’assemblage de toute cette matière. Avant de commencer le montage, un fil conducteur cadre les différentes séquences et les transitions du documentaire sur lesquelles se greffent images et sons. Ecoute après écoute, ajustement après ajustement, le documentaire voit le jour.




Décembre 2009 //

Le temps du partage


Les projections

Des cafés pour projeter

Le temps est venu de présenter le documentaire afin de susciter des moments de discussions et de débats autour de l’écoconstruction entre artisans, habitants, architectes etc. Les projections ont lieu en soirée, en week-end dans des cafés de village pour favoriser la convivialité et les échanges. Le mode de l’affichage public informe et invite la population.


Les débats

Des mots pour déclencher des idées

Ces soirées réunissent une vingtaine de personnes. Après la projection du documentaire, les remarques et les questions fusent ; les discussions s’organisent d’elles-mêmes. Lentement, les réflexions et les points de vue de chacun se confortent, s’affinent, changent...


Pendant les discussions, du vin chaud est offert. Certains en profitent pour tisser des liens, prendre des contacts, d’autres repartent avec des idées nouvelles, l’envie de poursuivre leurs efforts ou de faire autrement.


C’est parfois autour d’un verre que des projets se déclenchent !